Née en Russie en 1904, Catherine Kousmine arrive en Suisse en 1916. Elle devient médecin en 1928 et s’oriente vers la pédiatrie. Dans les années 1940, constatant que le taux de cancers augmente énormément, et ne trouvant pas d’explication officielle satisfaisante, elle commence ses propres recherches. Ses expériences sur des souris l’amènent « par hasard » à observer une relation entre cancer et alimentation. Ce sera le premier pilier de sa méthode. Les trois autres seront une complémentation en micronutriments (en particulier les acides gras essentiels), l’hygiène intestinale (avec l’usage du lavement) et la lutte contre l’acidose (acidification excessive de l’organisme). Elle mettra en application dans d’autres pathologies ses découvertes sur le cancer, en particulier dans le domaine de la sclérose en plaques. Son travail se poursuivra à travers les nombreux élèves (médecins pour la plupart) qu’elle a formés, entre autres le Docteur Jean Seignalet du CHU de Montpellier. Ce dernier a d’ailleurs développé l’utilisation du régime hypotoxique dans l’accompagnement de certaines maladies auto-immunes. Auteure de nombreux ouvrages sur la nutrition et la naturopathie est a influencé plusieurs générations de chercheurs et de gens intéressés par la santé au naturel et par la le rôle de l'alimentation dans la santé globale. |